Silona ou l'esprit égaré

Identité :
Nom : Silona
Âge : Âge indéterminé peut être entre 20 et 30 ans.
Taille : 1.5 m
Poids : 46.2 kg
Sexe/race : Cathar femelle

Armes : (2 points à mettre)
Armes corps à corps : Sabre à double lames et bâton à l'occasion
Armes à distance : Pistolet blaster, fusil blaster, fusil à lunette, arbalète - 0
Armes technologiques : Détonateur thermique, Grenade technologique (Cryo-grenade/Sismo-grenade/grenade flash), fléchettes (poison, paralysant…) - 0

Armure/défense :
Type : légère
Bonus de dé de défense respectivement (+0)
Bonus de dé d'attaque respectivement (+4)

Pouvoir de force :
Sensibilité à la force [5]
Point du côté obscur [0]
Point du côté clair [3]

Compétence de combat : (1 point à mettre)
Volonté : Augmente les dégâts de force (+1 dégât) - 1
Vigueur : Augmente les dégâts de mêlée (+1 dégât) - 0
Visée : Augmente les dégâts à distance (+1 dégât) - 0
Astuce : Augmente les dégâts d’armes technologiques (+1 dégât) - 0
(base de 1 de dégât)

Compétences avancés :
Discrétion/Furtivité - 1
Négociation - 0
Pilotage/Astrogation - 0
Mécanique/cybernétique - 0
Piratage/sécurité - 0
Médecine - 0
Démolition/Déminage - 0
Archéologie/Recherche - 1

Description : Cathar de belle apparence, sa fourrure grise tigrée de noir semble soyeuse au toucher. Ses cheveux noirs peuvent parfois être décorés de plumes, d'osselets et de coquillages. Ses yeux bleus en amande ont un regard perçant. Elle porte des vêtements en cuir rapiécés. À son cou y est attaché un pendentif représentant une griffe d'argent, objet qu'elle semble attacher une grande importance. Le sac en cuir qu'elle trimbale contient un paquet d'objets trouvés en nature tel que cailloux, herbes, os d'animaux, etc. Ses mains sont dotées de prothèses de griffes d'argent greffées à chacun de ses doigts., cadeau de son seul et unique maitre qui est aujourd'hui décédé.

Caractère : Douce la plupart du temps, elle peut être méfiante face aux gens qu'elle ne connait pas. Elle peut parfois avoir des moments d'égarement.

Qualités : Généreuse, douce et loyale avec ceux qui auront su la mettre en confiance.

Défauts : Anxieuse, méfiante avec ceux qu'elle ne connait pas. Peut parfois poser des questions qui peuvent déranger.

Aime : La lecture, les histoires, dessiner, sa soeur, ses amis.

Déteste : Les faux semblants, les masques, la cachoterie.

- Qui es-tu?
- Silona.
- Non, qui es-tu?
- Je suis…

Elle ne répondit pas.

- QUI ES-TU?? Dit-il d’une voix énervée.

Elle baissa la tête, fermant les yeux fortement, elle savait ce qui s’en venait.

L’humain leva la main pour la frapper au visage une seconde fois, elle vit des étoiles sous la force du coup.

- QUI ES-TU??
- Je suis Silona.
- Bien, tu veux t’entêter.

L’humain partit la laissant seule dans cette pièce sombre où seuls quelques filets de lumière perçaient ces murs épais et humides. Elle ne savait pas où elle était. Elle tentait de se souvenir, sa famille, sa sœur puis, la forêt. Lorsqu'elle se réveilla, c'était dans une pièce sombre, assise sur une chaise, poignets et chevilles attachés, elle ne pouvait pas bouger.

L’homme revint au bout d’un certain temps puis la força à avaler quelque chose, quelques minutes plus tard, elle tomba évanouie. Lorsqu’elle ouvrit les yeux, son corps était douloureux, sa tête lui faisait mal comme si des coups de marteaux cognaient sur son crâne. Elle avait du mal à bouger, à respirer. La peau de son visage lui brûlait. Les yeux fermés, des larmes coulaient sur ses joues.

- Qui es-tu? L’humain toujours caché par l’ombre de la pièce parlait d’une voix plus calme.
- Je ne sais pas. Répondit-elle d’une voix pâteuse, la bouche ayant le goût du sang.
- Je suis ton maitre et tu n'as pas de nom, as-tu bien compris? Répondit l’homme d’une voix froide.

Toujours attachée sur cette chaise dans une pièce froide et humide, elle fit oui de la tête.

- Je n’ai pas entendu, as-tu compris?? L’homme lui donnant un violent coup de pied à la jeune cathar.
- Oui maitre! Étouffant un cri de douleur.
- Bien, reposes toi, demain tu commenceras à me servir, ta journée risque d’être longue.

Il la regarda d’un air satisfait puis sortit de la pièce qu’il referma, un bruit de clé se fit entendre. Elle ferma les yeux épuisée, le corps et le cœur blessé. Elle s’endormit tant bien que mal, son sommeil entrecoupé de cauchemars qui la réveilla plusieurs fois dans la nuit. Un souvenir lui restait, les siens qui lui souriaient, le lointain sentiment d’un bonheur oublié.

Je sens quand même un peu l'influence de Tolkien dans tes textes et musiques non ? ^^

Oui moi j'ai bien vu qu'il y avait une âme de poète chez Silona (ce qui n'est pas dur à voir) ^^

Petit up pour les stats de mon personnage et pour répondre à la question de Sivàs, la poésie est une passion chez moi, Tolkien j'apprécie sa poésie mais ce n'est pas ma seule ni principale influence!

La mort de sa sœur était une dure épreuve pour elle. Un trou qu'elle sentait dans son cœur, elle se sentait seule, vulnérable. C'est alors qu'elle essaya les rêves illusoires que peuvent offrir les drogues et l'alcool. Elle s'isola dans un coin d'une cantina après avoir volé une bouteille d'alcool et des épices. Alors qu'elle perdait espoir, les yeux aveuglés par les larmes elle but sans réfléchir le mélange qu'elle avait fait et laissa tomber la bouteille qui éclata au sol. Dose sans doute trop forte car l'enfant tomba lourdement sur le dos, les yeux ouverts fixant un point vers l'au delà, le corps pris de spasmes et ses yeux se fermèrent...

Allongée contre le corps froid et raide de sa sœur, elle y tient sa main, refusant de la laisser partir. Elle n'était pas prête à vivre sans elle, sa jumelle, la moitié de sa vie. Comment allait-elle remplir ce vide immense que Rya avait crée en donnant son dernier souffle? Sil s'endormit contre sa sœur, lui donnant un bisou sur la joue, inséparables comme avant la tragédie. Séparables par la mort qu'elle ne souhaitait pas, non, Rya n'était pas morte, elle ne faisait que dormir. Rya est trop forte pour mourir.

- Je suis seule sans toi, je sens un grand vide. Pourquoi La Déesse t'a-elle ramenée dans son monde ? Pourquoi ? Je suis perdue sans toi....

Le voleur d'enfants

Elle resta étendue sur le sol froid, seule, l'esprit scindé en mille morceaux. Le choc dans lequel elle était, le cœur battant trop rapidement, elle avait du mal à respirer. Elle n'avait plus la force de se relever. Des heures immobile, serrée en position du fœtus, suçant le pouce de sa main handicapée... elle appelait ses parents et sa sœur... N'obtenant pas de réponse, elle se mit à pleurer de désespoir puis se donner des coups au ventre afin de se punir pour ce qu'elle était. Elle ne voulait plus vivre dans ce monde... les siens faisaient partie des étoiles dans le ciel, elle ne souhaitait qu'une chose, les rejoindre. Elle avait à peine douze ans qu'elle voulait mourir.

Dans son délire, elle entendit sa voix, la voix de Rya... Dans son rêve, elle courrait aveuglée par les larmes d'espoir à la recherche de sa soeur.

- Rya, où es-tu?

En vain, aucune réponse ne vint à son esprit. Puis une vive douleur à la tête, le noir total. Lorsqu'elle se réveilla, elle se trouvait dans une pièce sombre et froide. Elle était attachée aux poignets et aux chevilles. Tentant de se redresser, la tête douloureuse de ces excès de substances et par le fait d'avoir été assommée à plusieurs reprises. Elle avait du mal à comprendre ce qu'elle faisait ici. Une voix dans l'ombre s'éleva, une voix grave et froide emplit de mépris, un homme assez âgé. Une étincelle illumina la pièce obscure laissant apparaitre un masque noir.

C'était clair, il était bien décidé à lui faire regretter son existence de vagabonde inutile, l'objet par excellence pour servir des hommes comme lui... Il lui fit payer chèrement sa venue au monde. L'homme l'isola dans une maison lui faisant du mal, tant physiquement que psychologiquement. Elle resta emprisonnée plusieurs mois dans cette maison obscure à servir son bourreau. Au fil du temps, Sil vivant dans des conditions inhumaines, devint malade à un point tel que la mort vint frôler les lèvres de la petite. Une fois sa haine assouvie, l'homme ne voulant s'encombrer d'une enfant hors service et encore moins payer des frais de soin, la jeta dans son coin de ruelle, la laissant là tel un déchet de l'humanité...

(Petit dessin que j'ai commencé pour Silona, il n'est pas encore terminé! Merci de votre indulgence )

Très joli début, je me demandais justement si c'était toi qui faisait les dessins. Encore un talent caché remarquable, bon courage pour la suite

Le seul lien que je peux me permettre de tisser est l’amour pour mon enfant à venir. Je veux lui offrir tout ce que je n’ai pas eu dans mon enfance. J’espère que ce sera un enfant épanoui. Je lui chante des berceuses et il me répond en bougeant dans son petit nid qu’est mon ventre. Je ferme les yeux souvent pour me concentrer sur sa présence, et rien que par ce geste, je me sens envahie par un sentiment de fierté. Je suis venue au monde pour faire naitre à mon tour l'espoir de ce monde...